La Commission nationale de l’espace s’est de nouveau réunie hier. C’est sa 22e édition, mais la première sous l’administration de Yoon Suk-yeol.
C’est le Premier ministre Han Duck-soo qui a présidé la conférence. A cette occasion, trois projets visant à faire de la Corée du Sud une puissance de l’économie spatiale à l’horizon 2045 ont été entérinés. Ils concernent le quatrième plan de relance du développement de l’espace, les pôles de compétitivité de l’industrie concernée et la mise au point du système satellitaire ultra petit.
Concrètement, le plan de relance en question porte sur les objectifs à moyen et long termes et la feuille de route du développement national de l’espace. Selon ses mots, le pays du Matin clair ambitionne de faire son premier pas sur la Lune et sur Mars d’ici 2032 et 2045 respectivement. Pour cela, il compte porter ses investissements jusqu’à 1 500 milliards de wons, soit 1,1 milliard d’euros, d’ici 2027, espérant ainsi faire passer à 10 % en 2045 sa part de marché mondial de l’industrie, contre 1 % en 2020.
S’agissant des pôles de compétitivité, le gouvernement a désigné deux provinces, celles de Jeolla du Sud et de Gyeongsang du Sud, ainsi que la ville de Daejeon comme ceux de lanceurs, de satellites, et de recherche et de développement de talents respectivement. Ces trois clusters bénéficieront de différents soutiens financiers de l’exécutif.
Et afin de mettre au point le système satellitaire de très petite taille, un budget de quelque 1 500 milliards de wons également sera débloqué sur les neuf prochaines années. Ce système sera constitué de satellite SAR ou radar à ouverture synthétique et de celui EO pour l’observation de la Terre. Une fois développé, il surveillera les secteurs maritimes de la péninsule et de ses alentours.