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Politique

Capacité de contre-attaque japonaise : Séoul souligne la nécessité de son approbation

Write: 2022-12-19 11:48:35Update: 2022-12-19 20:26:46

Capacité de contre-attaque japonaise : Séoul souligne la nécessité de son approbation

Photo : YONHAP News

La Corée du Sud a souligné que Tokyo devrait discuter avec Séoul et obtenir son approbation en cas d’utilisation de sa capacité de contre-attaque. En ce qui concerne la souveraineté nippone sur les îlots Dokdo, situés dans la mer de l’Est, mentionnée dans un document de défense national publié récemment, le gouvernement sud-coréen a convoqué des diplomates de l’ambassade japonaise en Corée du Sud.

Dès que l’archipel nippon a décidé de se doter d’une capacité de contre-attaque, l’exécutif sud-coréen a fait part de sa position. Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a déclaré qu’il faudrait mener une discussion conjointe avec eux et trouver un accord comme il s’agit d’une question de grande sécurité et d’intérêt national de la péninsule coréenne. Séoul a sous-entendu que l’Archipel ne devrait pas toucher à la Constitution pacifiste, en argumentant qu’un de ses documents indique qu’il peut se servir de la capacité de contre-attaque sous conditions strictes sans modifier le concept de défense passive inscrit dans ses lois fondamentales. L’armée sud-coréenne a accentué elle aussi le fait que le Japon devrait demander une approbation au pays du Matin clair pour attaquer la Corée du Nord. Elle a expliqué que, selon la Constitution, la partie nord du 38e parallèle fait partie du territoire sud-coréen et que l’armée nippone ne pourra pas l’envahir ou l’attaquer sans son autorisation.

Le gouvernement sud-coréen a réagi ainsi à l’annonce de Tokyo, mais sa réaction tardive suscite toujours des controverses, car le Parti libéral-démocrate (PLD) n’a cessé de faire pression pour des changements dans sa politique sécuritaire. Mais l’exécutif sud-coréen n’était pas prêt à plancher sur ce dossier, alors qu’il a traité avec soin ceux sur les contentieux historiques comme l’indemnisation des victimes du travail forcé sous l’occupation.

Un professeur sud-coréen d’un cabinet d’étude sur le Japon a douté que Séoul se soit préparé à répondre à la décision japonaise, alors que certains avaient déjà indiqué que la nouvelle doctrine nippone violerait l’esprit de la déclaration commune de l’ancien président sud-coréen Kim Dae-jung et du Premier ministre japonais de l’époque, Keizo Obuchi.

Quant aux Dokdo, les ministères des Affaires étrangères et de la Défense ont demandé chacun à de hauts responsables nippons de retirer leurs revendications sur ces petites îles qui appartiennent à la Corée du Sud mais revendiquées sans cesse par le Japon.

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