Le négociateur nucléaire sud-coréen a retrouvé aujourd’hui ses homologues américain et japonais à Djakarta en Indonésie. Leur dernier entretien en date remonte au 7 septembre, à Tokyo.
Kim Gunn, Sung Kim et Takehiro Funakoshi ont alors partagé leur évaluation sur la récente situation dans la péninsule et discuté aussi du dossier nucléaire nord-coréen.
Séoul, Washington et Tokyo ont annoncé simultanément le 2 décembre leurs propres sanctions contre Pyongyang, qui poursuit ses provocations, et ce après l’échec du Conseil de sécurité de l’Onu à imposer ses nouvelles mesures punitives à son encontre face au veto de la Chine et de la Russie.
Aujourd’hui, les trois émissaires ont approfondi leurs discussions sur les sanctions déjà prises comme sur celles à imposer au royaume ermite en cas de nouvelles graves bravades, comme un test atomique.
Dans sa prise de parole, le responsable sud-coréen a affirmé que ces trois dernières décennies, la communauté internationale maintenait avec fermenté son objectif commun de dénucléariser l’Etat communiste et elle ne le reconsidérerait pas. Et d’ajouter que le Nord ne sera pas non plus reconnu comme une puissance nucléaire et que la porte du dialogue avec lui reste toujours ouverte.
Hier, Kim Gunn s’est entretenu à deux avec Sung Kim. Il doit faire de même aujourd’hui avec Takehiro Funakoshi.