L’administration de Yoon Suk-yeol avait promis trois réformes phares à mener durant son mandat : celles du travail, de l’éducation et de la retraite. Elle veut y ajouter le système d’assurance-maladie, dit « Moon Jae-incare » à l’instar d’« Obamacare » comme l’appelaient les Américains.
Lors du conseil des ministres hebdomadaire du mardi, le président de la République a martelé que sa réorganisation n’était plus une option, mais un impératif et qu’il était urgent de le « normaliser ». Pour le chef de l’Etat, pendant le quinquennat de son prédécesseur, la couverture avait été excessivement élargie, et pour cela, plus de 20 000 milliards de wons, soit presque 15 milliards d’euros, ont été dépensés. La majorité des sud-Coréens ont alors partagé le fardeau.
Du coup, le président Yoon a dénoncé une politique populiste, qui a causé un abus des soins médicaux et dégradé aussi les finances publiques. Il a alors promis de la refondre de manière à ce que les démunis puissent être mieux couverts.
Le locataire du Bureau présidentiel de Yongsan en a profité pour exprimer ses regrets à l’égard du fait que le projet de loi sur le budget 2023 n’a toujours pas été voté au Parlement. Dans le même temps, il a demandé à tous ses ministres de préparer l’exécution rapide des crédits.