Le salaire annuel moyen en Corée du Sud a dépassé pour la première fois la barre des 40 millions de wons, avec 40,24 millions, soit environ 29 000 euros. Il s'agit d'une hausse de 5,1 % en glissement annuel. Au total, quasiment 20 millions de salariés ont effectué leur déclaration d'impôt sur le revenu enregistré l'an dernier, soit 2,4 % de plus sur un an.
Ces chiffres ont été révélés par le Service national des impôts (NTS), qui a rendu publiques hier 239 statistiques sur les droits fiscaux.
La ville administrative de Sejong est en tête de liste avec environ 34 000 euros, suivie par Séoul (33 500 euros) et Ulsan (32 300 euros).
Quant au nombre de personnes qui gagnent plus de 100 millions de wons par an, l'équivalent de 72 000 euros, il a également augmenté pour atteindre plus de 1,1 millions de contribuables, soit un progrès de 22,6 % par rapport à il y a un an.
Quelque 7 millions de salariés, représentant 35,3 % du total des déclarants, n'ont rien eu à débourser grâce à de nombreux leviers de déduction fiscale, dont les crédits d’impôt.
Par ailleurs le nombre de contribuables qui ont déclaré un impôt sur le revenu global, comme le revenu d'entreprise et celui d'intérêts, a augmenté de 18,4 % sur un an, pour s'établir à quasiment 9,5 millions.
En effet, 179 000 personnes, le même niveau qu'il y a un an, ont déclaré un revenus d’intérêts dépassant 20 millions de wons, soit environ 14 400 euros, le montant imposable minimum. Elles ont gagné en moyenne 296 millions de wons, une somme équivalente à 213 220 euros.
Le fisc a perçu au total 5 500 milliards de wons, soit un peu moins de 4 milliards d'euros.
Le NTS affichera le 20 décembre prochain l'annuaire des impôts d'Etat 2022, composé de 552 statistiques fiscales.