La Corée du Sud a jusqu’à aujourd’hui pour faire part à l’administration de Joe Biden de ses avis sur les mesures intégrées dans la loi américaine de réduction sur l’inflation (IRA). Un texte qui prévoit entre autres d’octroyer un crédit d’impôt à l'acquisition d'un véhicule électrique sortant seulement d'une usine nord-américaine.
Cela inquiète les industriels sud-coréens, en particulier Hyundai Motor, ainsi que leurs homologues japonais et européens, qui dénoncent une mesure discriminatoire. Dans ce contexte, le Trésor américain recueille les opinions de leurs gouvernements.
Le pays du Matin clair cherche alors à convaincre l’administration américaine de l’inclure sur sa liste des nations sous traité commercial. Car les voitures dont les composants de batterie sont manufacturés ou assemblés dans ces Etats pourront, semble-t-il, bénéficier de la subvention. Or, Séoul et Washington ont conclu un accord de libre-échange.
Le cas échéant, le gouvernement sud-coréen proposera aux USA d’adopter un moratoire de trois ans, à savoir jusqu’à 2025, date à laquelle les travaux de construction de l’usine de véhicules électriques de Hyundai en Géorgie aux Etats-Unis doivent s’achever.
Autre idée, celle sur les utilitaires électriques. Séoul pense exhorter l’administration Biden à assouplir les conditions nécessaires pour supprimer les éléments discriminatoires à l’égard des véhicules de ce type.
Les groupes automobiles, parmi eux Hyundai et sa filiale Kia, doivent eux aussi soumettre leurs avis au Trésor américain jusqu’à aujourd’hui.