Les députés membres des Unions parlementaires Corée du Sud-Japon se sont retrouvés hier à Séoul dans le cadre de leur assemblée générale conjointe, la première en trois ans.
A la fin de leur assise, ils ont adopté une déclaration conjointe. Les élus des deux pays y ont fait part de leur préoccupation concernant la brouille Séoul-Tokyo suscitée notamment par les vieux contentieux hérités de la période où la péninsule était colonie nippone.
Du coup, ils se sont engagés à « normaliser » les relations bilatérales dans un esprit de la fameuse déclaration commune signée en 1998 entre le président sud-coréen de l’époque, Kim Dae-jung, et le Premier ministre japonais d’alors, Keizo Obuchi. Le texte préconise d’enterrer le différend historique des deux voisins et de sceller un nouveau partenariat.
Les législateurs réunis hier ont également décidé d’inciter Yoon Suk-yeol et Fumio Kishida à s’entretenir sérieusement afin de régler de différentes questions qui enveniment les liens entre leurs pays. Dans le même temps, ils ont fermement dénoncé les menaces nucléaire et balistique de Pyongyang.
La déclaration en question fait aussi état de la nécessité de trouver rapidement des solutions à plusieurs autres questions en suspens. Elles concernent entre autres les criminels de guerre coréens de classe B et C, c’est-à-dire condamnés par l’archipel pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité ou encore la loi nippone interdisant le discours haineux.
Sachez que ces parlementaires se rencontrent tous les ans, à Séoul ou à Tokyo. Mais ils n’ont pu se réunir en 2000 et en 2001, en raison de la propagation du coronavirus.