La loi américaine sur la réduction de l’inflation (IRA), pourrait susciter des différends commerciaux, une de ses clauses réservant un crédit d’impôt, jusqu'à 7 500 dollars, à l'acquisition d'un véhicule électrique sortant seulement d'une usine nord-américaine. Le groupe sud-coréen Hyundai Motor en pâtira, puisqu’il exporte ses automobiles construites localement vers les Etats-Unis.
Le gouvernement sud-coréen a alors commencé à se préparer à une telle éventualité. Pour cela, il a déjà choisi un cabinet d’avocats pour obtenir ses conseils dans son examen détaillé de la législation américaine.
D’après un responsable du ministère de l’Industrie et du Commerce extérieur, la Corée du Sud préfère les négociations bilatérales avec les USA, plutôt que de saisir l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ou d’entamer des procédures de règlement dans le cadre de leur accord de libre-échange (ALE). Cela dit, il ne semble pas exclure ces deux possibilités.
Pour le moment, l’administration de Yoon Suk-yeol cherche à savoir si l’IRA enfreint ou non les règles de l’OMC et celles de l’ALE Séoul-Washington.