Kim Beom-soo, le fondateur de KakaoTalk, sera interrogé à l’audit parlementaire concernant la panne massive de la messagerie instantanée la plus populaire en Corée du Sud. La majorité et l’opposition se sont accordées pour le faire venir à la session du ministère des Sciences et des TIC, prévue le 24 octobre. Le patron du groupe SK, Chey Tae-won, et le responsable des investissements mondiaux de Naver, Lee Hae-jin, seront également convoqués en tant que témoin. L’interrogatoire sera limité à la perturbation des services qui s’est produite ce week-end.
Les députés soulignent l’importance d’élaborer rapidement un dispositif afin d’éviter la reproduction d’une telle suspension des services. Un projet de loi visant à désigner les centres de données comme installation, dont la gestion du désastre est assurée par l’Etat, est tombé à l’eau sous la 20e législature du Parlement face à la protestation des industriels contre la restriction excessive.
Le Parti du pouvoir du peuple (PPP), la formation présidentielle, entend faire revivre ce texte pour entraver le monopole et assurer la sécurité du secteur.
Pour le Minjoo, la première force de l’opposition, l’essentiel du problème est que KakaoTalk ne dispose pas de système de secours pour des raisons économiques, et que les lacunes du contrôle préalable du gouvernement sur les entreprises doivent être aussi remises en question.