Le 5 octobre, l’armée sud-coréenne et les forces américaines stationnées dans le sud de la péninsule (USFK) ont tiré chacune deux missiles ATACMS depuis les environs de Gangneung. Ces lancements sont intervenus en réponse au tir, la veille, d’un projectile balistique nord-coréen à portée intermédiaire (IRBM), qui avait survolé l’archipel japonais.
Or, selon l’état-major interarmées sud-coréen (JCS), il n’est pas certain que l’un des engins tirés par la première tombe sur sa cible. Raison : les équipements permettant de le tracer ont disparu pendant le vol du missile. On ne sait pas encore exactement à quel moment précis ils ont été perdus.
Par ailleurs, un groupe de députés du Minjoo s’est rendu hier sur le lieu où s’est écrasé un missile Hyunmoo-2C peu après son lancement, le 4 octobre. La Corée du Sud l’a tiré depuis une base aérienne, également à Gangneung.
Sur place, l’un de ces élus de la principale force de l’opposition a évoqué le fait que l’endroit est situé à à peine 2 à 300 m de la résidence des soldats.