Les activités des navires de guerre chinois sont observées continuellement dans les espaces maritimes sur lesquels Séoul exerce un contrôle. C’est ce qu’on a appris d’un document présenté par le renseignement de l’armée sud-coréenne à un député du Parti du pouvoir du peuple (PPP), la formation présidentielle.
Concrètement, en 2018, pas moins de 230 bâtiments y ont été vus. Leur nombre a atteint 280 l’année suivante et 260 en 2021. Cette année, entre janvier et août, quelque 170 vaisseaux ont été comptabilisés.
Les espaces en question comprennent les eaux territoriales, la zone exclusive économique (ZEE) ou encore le plateau continental. Ce sont les eaux internationales, d’après le droit international. Mais si les navires étrangers s’y introduisent, l’Etat côtier les surveille.
Habituellement, les autorités militaires sud-coréennes le font à bord de bateau ou d’avion et prennent des mesures nécessaires pour empêcher les accrochages imprévus via le réseau de communication directe.
A ce propos, le ministère de la Défense a récemment annoncé devant le Parlement qu’il renforcerait une réponse proportionnée à la fréquence des entrées des navires de pays voisins et à la distance parcourue, et ferait à la fois des efforts visant à éviter d’éventuels affrontements en cas de réaction militaire.