Le président sud-coréen a une nouvelle fois mis en garde la Corée du Nord sur ses menaces nucléaires explicites. Yoon Suk-yeol a en effet affirmé que si le pays communiste continuait à développer son arme atomique et réitérait ses provocations nucléaires envers le monde entier, il ne pourrait rien obtenir en échange. Il a tenu ces propos ce matin, en répondant aux journalistes lors de son bref échange avec la presse.
Le chef de l’Etat s’est alors voulu rassurant, promettant une réponse solide à travers l’alliance avec les Etats-Unis et la coopération sécuritaire trilatérale avec ces derniers et le Japon. Il a d’emblée exhorté ses concitoyens à ne pas trop s’inquiéter et à poursuivre normalement leurs activités.
Interrogé s’il croit toujours que dans ce contexte, cette collaboration à trois pays et son grand plan d’aides à Pyongyang pourront amener celui-ci à abandonner son programme nucléaire, le président de la République a répondu par l’affirmative.
Sur la préoccupation manifestée par certains sud-Coréens, en particulier la première formation de l’opposition, à l’égard du renforcement de la coopération militaire Séoul-Tokyo, le locataire du Bureau de Yongsan a répliqué qu’« aucune inquiétude ne pourrait être justifiée devant une menace nucléaire ».
Et à propos de la revendication selon laquelle les Américains doivent redéployer dans le sud de la péninsule leurs armes nucléaires tactiques retirées dans les années 1990, le dirigeant sud-coréen a affirmé que ce n’était pas un dossier sur lequel il peut ouvertement s’exprimer à ce stade. Lors d’un débat télévisé en février, le candidat Yoon s’y était montré plutôt négatif.