La Corée du Sud a sollicité hier le soutien des pays membres de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour dénucléariser la péninsule coréenne, à l’occasion de la 66e Conférence générale de l’AIEA à Vienne, en Autriche.
Dans son discours dédié au congrès de l’organisme international, le premier vice-ministre sud-coréen de la Science et des TIC a rappelé le plan audacieux conçu par le gouvernement sud-coréen selon lequel, en cas d’arrêt du développement nucléaire et de dénucléarisation de la Corée du Nord, Séoul l’aidera à améliorer son économie et la vie de ses habitants.
Quant aux centrales nucléaires, Oh Tae-seok a réaffirmé que le pays du Matin clair redémarrerait la construction de réacteurs et continuerait d’en exploiter. Il a également fait savoir que le gouvernement sud-coréen compte augmenter la part de l’énergie nucléaire dans son mix énergétique, et partager les savoir-faire avec la communauté internationale.
En outre, le haut officiel a fait part de l’intention de Séoul de participer au processus d’analyse des eaux radioactives de la centrale sinistrée de Fukushima, au Japon, et de chercher des mesures de surveillance renforcée dans le milieu maritime avec l’AIEA et les pays qui sont intéressés par la question.
Durant un entretien avec le directeur général de l’agence internationale Rafael Grossi, Oh a souligné qu’il est important que la Corée du Sud participe à l’examen des eaux contaminées de Fukushima. Grossi a partagé cette opinion en déclarant que l’AIEA prévoit de créer un processus d’examen qui rassemblera des experts du monde entier, et d’étudier la participation de Séoul.