Alors que l’indemnisation des victimes du travail forcé perpétré pendant la colonisation japonaise reste un dossier sensible entre Séoul et Tokyo, le gouvernement sud-coréen a fait savoir que le conseil de consultation public-privé comprendrait davantage de personnes et de milieux concernés que jusqu’à présent. Et il examinerait également le moment propice pour convoquer une nouvelle réunion. Les entreprises nipponnes incriminées ne devraient pas être incluses dans ce cadre de discussion.
C’est ce qu’a annoncé hier un responsable du ministère des Affaires étrangères aux journalistes en expliquant que lors des quatre précédents rassemblements tenus à huis clos, le nombre de participants a été limité.
Ce conseil comprend, rappelons-le, les experts du gouvernement, des milieux académique et juridique et de la presse. Et au cours des quatre premières réunions, ils sont parvenus à définir sommairement les modalités de l’indemnisation, telles que les auteurs qui devront mettre en œuvre les verdicts de la justice sud-coréenne concernés, les moyens de financement et la présentation des excuses de la part de l’ancien colonisateur.
D’autre part, interrogé sur la possibilité de la tenue d’un sommet sud-coréano-japonais en marge de la prochaine Assemblée générale des Nations unies, le diplomate a répondu que rien de précis n’a été décidé pour le moment.