Au Parti du pouvoir du peuple (PPP), la commission nationale, l’un de ses organes de décision, a validé aujourd’hui la mise en place d’un nouveau comité d’urgence, la dernière étape de la procédure nécessaire.

La formation présidentielle avait déjà choisi hier Chung Jin-suk à sa tête. Une décision prise lors de l’assemblée générale de ses députés. Chung, qui est actuellement l’un des deux vice-présidents de l’Assemblée nationale, doit diriger, sauf exception, le mouvement jusqu’à l’élection de son nouveau patron, dont la date n’est pas encore déterminée.

Le chef intérimaire envisage d’annoncer les noms des membres de son équipe avant le 14 septembre. Le choix de la date n’est pas anodin, puisque ce jour-là, aura lieu l’interrogatoire de l’ex-numéro un du PPP, Lee Jun-seok, qui a déposé une nouvelle demande d’injonction contre la création du comité en question. Lee avait été suspendu de ses fonctions en juillet pour six mois. En principe, il doit les reprendre en janvier. Mais le parti cherche à l’en empêcher.

Dans ce contexte, Chung compte solliciter la participation de l’élu Choe Jae-hyeong. Cet ancien président de la Cour des comptes, sous l’administration de Moon Jae-in, prend parti pour Lee et s’oppose donc au lancement du comité d’urgence.

Par ailleurs, comme il s’y était engagé, le chef du groupe parlementaire du PPP a annoncé cet après-midi son départ. Kweon Seong-dong, un des hommes de confiance du président de la République, occupait le poste depuis avril. Il était sous le feu des critiques à plusieurs reprises en raison de ses propos polémiques.