Comme on s’en doutait, Lee Jae-myung a choisi de ne pas accepter la convocation du Parquet. Celui-ci l’avait sommé de se présenter aujourd’hui au Parquet du district central de Séoul dans le cadre de ses enquêtes sur les soupçons de violation de la loi électorale pesant sur le patron du Minjoo.

Selon An Ho-young, porte-parole de la première formation de l’opposition, Lee, élu le 28 août à sa tête, a envoyé hier une réponse écrite à l’interrogatoire du ministère public, au lieu d’y comparaître.

An a aussi réfuté en détail toutes les allégations portées contre l’ancien rival malheureux de Yoon Suk-yeol à la présidentielle de mars. Selon les enquêteurs, pendant la campagne électorale, le candidat Lee n’aurait pas dit la vérité sur les faits liés aux projets de promotion immobilière menés lorsqu’il était maire de la ville de Seongnam en banlieue sud de Séoul, de 2010 à 2018.

Dans le camp d’en face, le Parti du pouvoir du peuple (PPP) n’a pas tardé à réagir. Le chef intérimaire du mouvement présidentiel s’en est pris à son homologue du Minjoo. Kweong Seong-dong a martelé que personne ne peut faire exception à la convocation de l’institution. Cette dernière envisage de boucler le dossier, avant le 9 septembre, le dernier jour du délai de la prescription pour la transgression du code électoral du scrutin présidentiel du 9 mars. Elle semble privilégier la mise en examen de Lee.