Le ministre des Affaires étrangères Park Jin a rencontré, vendredi après-midi à Gwangju, des victimes du travail forcé infligé par le Japon pendant la Seconde guerre mondiale. C’est une première.
Lee Choon-sik est l’une des victimes de cette persécution. Il attendait, depuis plusieurs jours, et avec impatience l’arrivée du chef de la diplomatie sud-coréenne. A cette occasion, l’homme de 102 ans a affirmé que Séoul doit recevoir une excuse officielle de Tokyo sur ces exactions tant qu’il est en vie.
Yang Geum-deok, qui lutte contre le Japon depuis 30 ans, a même rédigé une lettre manuscrite destinée à Park. Dans sa missive, elle a confié qu’elle s’était réjouie quand la Cour suprême sud-coréenne a donné gain de cause aux victimes du travail forcé, mais qu’elle regrettait que le gouvernement ne dise pas un mot sur ce sujet à Tokyo.
Après avoir lu cette lettre, le ministre a promis d’essayer de régler ce problème, basé sur la vision historique pour que les deux pays se dirigent vers des relations bilatérales tournées vers l’avenir. Mais il a expliqué qu’il n’avait pas l’intention de retirer l’avis rédigé par son ministère selon lequel l’exécutif poursuit des efforts diplomatiques pour résoudre ce problème.
Cependant, l’association civile qui soutient la cause des victimes du travail forcé a fustigé le fait que Park ait rencontré les victimes et leurs familles sans présenter un mot d’excuse.