Le numéro deux de la défense sud-coréenne a affiché sa volonté de mettre fin à l’un des conflits opposant Séoul et Tokyo.
Il s’agit d’un incident survenu il y a quatre ans. En décembre 2018, l’armée sud-coréenne avait dépêché son destroyer baptisé « Gwanggaeto le Grand » dans la mer de l’Est séparant la péninsule coréenne et l’archipel nippon, ce afin de chercher un bateau de pêche nord-coréen en détresse. Or, au même moment, le Japon avait déployé un avion de patrouille près du navire sud-coréen.
A l’époque, Tokyo avait accusé le destroyer sud-coréen d’avoir activé un radar de conduite de tir vers son avion. Séoul l’a nié catégoriquement en ripostant que le patrouilleur japonais avait effectué un vol menaçant et s’était rapproché de son navire.
Ce sujet a été abordé par le vice-ministre sud-coréen de la Défense à l’occasion d’une interview publiée aujourd’hui dans le quotidien Mainichi Shimbun.
Shin Beom-chul a dit maintenir la position officielle de son pays, mais il s’est dit prêt à régler ce dossier de façon plus globale dans le but d’améliorer les relations bilatérales et de coopérer dans le domaine de la défense nationale.
Le vice-ministre a aussi été interrogé sur les mesures que l’administration de l’ancien président Moon Jae-in a établies en 2019 pour faire face aux avions de patrouille nippons. Il a mis en doute l’opportunité de cette initiative.