Le ministre des Affaires étrangères est décidé à rencontrer en personne les victimes sud-coréennes du travail forcé imposé par le Japon du temps de la colonisation.
Park Jin est attendu cet après-midi à Gwangju à la rencontre de deux d’entre elles, Lee Choon-shik et Yang Geum-deok, qui habitent tous deux dans cette ville du sud-ouest du territoire. Ils ont été obligés de travailler respectivement dans les usines des groupes nippons Nippon Steel & Sumitomo Metal et de Mitsubishi Heavy Industries lors du deuxième conflit mondial.
Le chef de la diplomatie écoutera alors leurs réclamations pour les refléter dans l’élaboration d’un plan gouvernemental visant à trouver une solution rapide et sincère à ce contentieux qui envenime les relations avec Tokyo.
Le ministre Park envisage d’aller voir aussi une autre victime exploitée par Mitsubishi, Kim Seong-ju, qui elle, habite à Séoul. Il aurait pris une telle initiative car la Cour suprême s’apprête à rendre son verdict définitif sur l’appel de ce conglomérat nippon, qui ne se plie pas à la précédente décision de justice. Le tribunal sud-coréen avait ordonné les ventes des actifs que l’entreprise possède au pays du Matin clair pour indemniser les anciens travailleurs forcés.