C’est aujourd’hui que la Corée du Sud et les Etats-Unis bouclent leurs exercices militaires conjoints, baptisés « Ulchi Freedom Shield » (UFS). L’heure est venue de tirer un premier bilan.
Pour l’armée et le gouvernement sud-coréens, ces manœuvres de grande envergure ont permis d’enrichir les capacités nationales à faire face à d’éventuelles provocations localisées de Pyongyang et à la guerre totale.
Les opérations ont débuté le 22 août dernier au terme d’exercices préparatoires de quatre jours. EIles se sont déroulées en deux parties. Il s’agissait de s’entraîner à protéger plus particulièrement la région de Séoul et à réagir à des combats dits scientifiques, à des tirs par hélicoptères d’attaque, aux armes de destruction massive ou encore à des opérations de patrouilles maritimes, entre autres.
Les deux alliés ont en même temps évalué la capacité opérationnelle complète (FOC) de leur futur commandement conjoint, qui sera mis en place après le transfert, de Washington à Séoul, du contrôle opérationnel (Opcon) en temps de guerre. La FOC est la deuxième des trois étapes de l’évaluation en la matière.