La nomination de l’inspecteur indépendant chargé de surveiller les parents et alliés du président de la République tourne de nouveau à la bataille politique.

Tout a commencé après que Yoon Suk-yeol s’est récemment déclaré prêt à le nommer, si l’Assemblée nationale lui recommande les candidats. Effectivement, celle-ci doit en proposer d’abord trois au chef de l’Etat. Ce dernier en choisit ensuite un. Une fois sélectionné, le candidat doit être auditionné par les députés avant d’être officiellement nommé.

Le Parti du pouvoir du peuple (PPP) s’est lui aussi montré en faveur de cette prise de position. La formation au pouvoir a pourtant tenu à évoquer le fait que le poste restait vacant sous le quinquennat de Moon Jae-in, le prédécesseur de Yoon. Selon elle, le Minjoo, alors le parti présidentiel, avait reporté la désignation de son occupant, invoquant plusieurs raisons. Mais il a changé d’avis après l’investiture de Yoon.

Dans la foulée, le PPP a proposé de mettre sur pied en même temps la fondation pour les droits de l’Homme en Corée du Nord. Cet établissement devait voir le jour en vertu de la loi sud-coréenne sur les droits humains au nord du 38e parallèle, votée en 2016, donc sous Park Geun-hye, l’ex-présidente conservatrice déchue. Cela dit, sa direction n’est toujours pas constituée. En cause, l'objection du Minjoo.

La principale force de l’opposition a aussitôt dénoncé une intention « impure ». Pour elle, il ne faut pas faire l’amalgame entre les deux questions.