Le comité d’éthique du Parti du pouvoir du peuple (PPP) s’est de nouveau réuni au complet hier soir. Avec à l’ordre jour cette fois les sanctions disciplinaires contre trois députés de la formation présidentielle.
Les membres de l’organe ont alors décidé de lancer les procédures nécessaires pour les imposer à ces élus Kim Sung-won, Kwon Eun-hee et Kim Hee-kuk.
Le premier est sous le feu des critiques pour ses récents propos inappropriés. De fait, il s’est rendu, le 11 août avec ses collègues, dans un arrondissement de Séoul, gravement touché par de fortes précipitations pour aider au nettoyage après le sinistre. Kim a alors été filmé par des caméras de télévision disant qu’« il serait bien que les pluies tombent en ce moment pour les photos pouvant mieux communiquer nos activités ». Une remarque qui avait aussitôt suscité un tollé général. Face aux critiques, il a présenté ses excuses à trois reprises et abandonné aussi un poste qu’il occupait à la commission parlementaire du budget.
Le PPP reproche à la seconde d’avoir réclamé la destitution du ministre de l’Intérieur en protestation contre la création de la direction générale de la police au sein de son ministère. Ce que le comité considère comme un comportement qui nuit au mouvement. L’intéressée n’a pas tardé à réagir, dénonçant une violation de la Constitution.
Enfin, le dernier a été mis en examen par le Parquet pour corruption.
L’instance disciplinaire n’a pour autant pas discuté des nouvelles mesures punitives à l’encontre de l’ex-patron du parti Lee Jun-seok, qui continue de tirer à boulets rouges sur son propre camp. Il a déjà été suspendu pour six mois.