Le gouvernement sud-coréen a nié que le Japon avait refusé sa réclamation de retirer ses restrictions commerciales.
Le quotidien conservateur nippon Sankei Shimbun a rapporté hier, en citant plusieurs officiels japonais, que lors de la rencontre entre les chefs de la diplomatie des deux pays qui s’est tenue le 4 août à Phnom Penh au Cambodge, Park Jin a réclamé la levée des mesures imposées par l’Archipel aux exportations sud-coréennes. Et d’affirmer que son homologue nippon Yoshimasa Hayashi ne l’avait pas acceptée.
Un responsable du ministère sud-coréen des Affaires étrangères a déclaré qu’il exhortait constamment son voisin à déployer des efforts pour améliorer les relations bilatérales, ainsi qu’à lever ses dispositifs de rétorsion injustes.
Petit rappel : en 2018, la Cour suprême sud-coréenne a ordonné à une entreprise japonaise de dédommager les victimes du travail forcé pendant la Seconde guerre mondiale. Depuis, le Japon a commencé à contrôler les exportations de trois matériaux essentiels pour la production de semi-conducteurs et a retiré son voisin de sa « liste blanche » des partenaires commerciaux.
Tokyo a prétendu que cette démarche n’avait rien à voir avec une mesure de représailles, mais Séoul y voit un lien et s’efforce de régler les problèmes historiques.