Kweon Seong-dong, le chef par intérim du Parti du pouvoir du peuple (PPP), a présenté hier sa démission. A savoir 20 jours après avoir remplacé Lee Jun-seok, suspendu pendant six mois en raison de corruption sexuelle. Le président du groupe parlementaire du PPP a écrit sur ses réseaux sociaux que le parti présidentiel était confronté à une crise importante, et qu’il déploierait tous ses efforts pour la transition vers un système de comité d’urgence.
Depuis vendredi dernier, plusieurs membres du conseil suprême, à savoir Bae Hyun-jin, Yoon Young-seok et Jo Soo-jin, ont quitté leur poste pour conforter le mouvement de la réforme de la formation conservatrice.
Lee Jun-seok n’a pas tardé à réagir à cette tentative qui entrave son retour. Il a critiqué que l’avidité pour le pouvoir les avait fait perdre les pédales.
Quant au Bureau présidentiel de Yongsan, il a déclaré être conscient de la demande de faire faire peau neuve du PPP, mais qu’il n’avait rien à commenter pour le moment. Pourtant, selon un de ses responsables, le chef de l’Etat Yoon Suk-yeol avait influencé la décision de Kweon de jeter l’éponge.
Tout a commencé par un échange de messages sur Telegram. Le 26 juillet, Yoon a fait part à son fidèle bras droit être satisfait du changement de tête au PPP après le départ de Lee. Problème : l’écran du smartphone de Kweon a été pris en photo à l’Assemblée nationale avant d’être dévoilé au public, provoquant un scandale.