Le Parquet a perquisitionné hier les sièges du ministère de la Réunification et celui des Sciences et des TIC, ainsi que ceux de deux de leurs organismes rattachés.
Ces descentes entrent dans le cadre d’une enquête sur des soupçons, selon lesquels au début du quinquennat de Moon Jae-in, les patrons de plusieurs de ces entités, nommés sous l’administration de son prédécesseur, avaient été pressés à quitter leurs fonctions.
Le ministère public entame son investigation trois ans après que le Parti Liberté Corée, rebaptisé le Parti du pouvoir du peuple (PPP) l’ait saisi. C’était donc en 2019. La principale force de l’opposition de l’époque, mais aujourd’hui la formation présidentielle, avait alors mis en avant qu’en 2017, le directeur d’alors de la Fondation Hana (KHF), Sohn Kwang-joo, avait dû abandonner son poste, contre son gré, à un an de la fin de son mandat. La KHF, affiliée au ministère de la Réunification, aide les réfugiés nord-coréens à s’installer au Sud. Sohn a déjà été auditionné par le Parquet, comme témoin, en 2019.
Toujours sous Moon, qui est donc le prédécesseur direct de Yoon Suk-yeol, les chefs de 12 entreprises publiques placées sous l’autorité du ministère des Sciences auraient eux aussi démissionné sous la pression du pouvoir. Bien entendu, ils avaient été choisis à leur poste par le précédent gouvernement. Tous ces intéressés auraient été regroupés dans une liste noire.