Le comité consultatif chargé de se pencher sur l’indemnisation des sud-Coréens forcés de travailler dans des usines japonaises pendant la Seconde guerre mondiale s’est réuni hier. Il s’agissait de sa deuxième conférence depuis son lancement le 4 juillet.
Séoul et Tokyo doivent régler rapidement ce dossier, puisque la justice sud-coréenne rendra son verdict le mois prochain ou en septembre concernant la vente des actifs en Corée du Sud des deux entreprises nipponnes qu’elle avait sanctionnées en 2018 à dédommager leurs anciens employés. Bien évidemment, ces firmes et le gouvernement japonais sont opposés à la vente. Les deux pays devront donc trouver un accord avant cette échéance.
Les discussions d’hier ont porté en gros sur trois volets : la protection diplomatique, le paiement dit avec subrogation et les excuses de l’Archipel. Plus précisément, les victimes appellent leur gouvernement à jouer un rôle d’intermédiaire entre elles et les compagnies épinglées : Nippon Steel & Sumitomo Metal (NSSM) et Mitsubishi Heavy Industries, celles-ci refusant toujours de négocier avec elles.
Et pour le paiement avec subrogation, la défense des plaignants réclame la participation de ces groupes nippons à la collecte des fonds, une revendication peu acceptable pour ces derniers. Elle réclame aussi des excuses de la part de ces deux entreprises.