Le président Yoon Suk-yeol s'est engagé à renforcer la cybersécurité lors de la 11e Journée de la sécurité de l'information célébrée hier au Cluster de la protection de l'information situé à Seongnam au sud de Séoul.
Pour le chef de l'Etat, la protection des données est devenue le noyau de la sécurité nationale, qui demande une étroite collaboration public-privé pour établir un système de partage et d'analyse d'informations. Il a ainsi promis de créer des « forces de réserve » affectées à la cyberguerre afin de mieux répondre aux menaces présentes sur les nouvelles technologies, des guerres modernes devenues hybrides.
Yoon a également fait part de son intention d'introduire dans l'armée le programme « Talpiot », une formation d'élite dispensée au sein des forces israélienne dans le secteur des sciences et des technologies. Les enrôlés qui ont travaillé dans les unités technologiques pourraient ainsi continuer de déployer leur expertise après avoir achevé leur service militaire.
Le dirigeant s'est aussi engagé à augmenter l'effectif universitaire en sécurité informatique pour former 100 000 talents.
Par ailleurs, le numéro un sud-coréen n'a pas manqué de souligner la coopération internationale en la matière, en faisant accélérer l'adhésion de son pays à la Convention de Budapest, le traité international sur la cybercriminalité. Le président en a profité pour primer les spécialistes ayant contribué au développement de la protection de l'information, dont le professeur de l’université Chungang Lee Ki-hyuk, l'un des créateurs du système d'identification mobile.