Virés ou partis volontairement, de nombreux ex-collaborateurs de Moon Jae-in quittent le poste auquel ils ont été nommés à l’ère du prédécesseur de Yoon Suk-yeol pour un mandat pourtant fixé.

Hong Jang-pyo, qui dirige depuis mai 2021 le fameux Korea Development Institute (KDI), un important think tank économique financé par le gouvernement, a annoncé mercredi sa démission. Il a alors fait part d’une grande déception à l’égard du Premier ministre en exercice.

Lors d’un échange avec des journalistes fin juin, Han Duck-soo l’avait ouvertement pressé d’abandonner ses fonctions, invoquant que la façon de remédier aux difficultés de cet ancien premier secrétaire à l’économie de Moon est différente de celle de l’actuel exécutif. Sachez que Hong avait prôné une politique de redistribution destinée à stimuler une « croissance portée par les revenus », alors que l’administration Yoon la remplace par celle de « croissance portée par le secteur privé ».

Sans surprise, le Minjoo, qui est maintenant dans l’opposition, s’indigne. Il étudie même la possibilité de porter plainte contre le chef du gouvernement. L’ex-formation présidentielle a beau y réagir, le Parti du pouvoir du peuple (PPP), au pouvoir, continue de son côté à réclamer le départ des conseillers de Moon qui occupent toujours des postes importants.

Dans ce contexte, Hwang Duck-soon, à la tête de l’Institut du travail (KLI) depuis février 2021, a lui aussi jeté l’éponge. Dans un email adressé hier à ses collègues, l’ancien conseiller présidentiel à l’emploi a manifesté sa volonté de quitter ses fonctions.