Le président du Parti du pouvoir du peuple (PPP), Lee Jun-seok, est finalement suspendu pendant six mois. C’est le verdict du comité d’éthique rendu ce matin à propos des soupçons sur sa tentative de détruire les preuves de sa corruption sexuelle. Moyennement sévère, puisque parmi les sanctions possibles au sein de la formation conservatrice, il y a tout d’abord un avertissement, une suspension donc, ensuite une demande de départ et enfin une expulsion.
Après avoir délibéré sur cette affaire durant huit heures hier soir, le comité a déclaré qu’il était difficile de croire que Lee n’était pas au courant de tout le processus. Selon la directrice Lee Yang-hee, cette décision a été prise en tenant compte des témoignages des personnes concernées et de sa relation hiérarchique avec Kim Cheol-geun, entre autres. Celui-ci est soupçonné d’avoir promis un investissement de 700 millions de wons ou 529 000 euros à la personne qui a révélé cette affaire.
Lee Yang-hee a expliqué que le patron du PPP a déshonoré l’image du parti, cependant le comité n’a pas jugé les suspicions d’abus sexuel.
Cette sanction devrait provoquer une confusion au sein de la formation au pouvoir. Le mandat du jeune leader se termine normalement l’année prochaine. Pendant son absence, Kweon Seong-dong, le chef du groupe parlementaire, devrait prendre les rênes par intérim, mais il semble inéluctable d’élire son successeur.
Quant à Lee Jun-seok, il a affirmé ce matin au micro de la KBS qu’il ne laisserait pas tomber son poste et ferait tout pour changer cette décision.