Le président de la République a entériné hier la démission du numéro un de la Police nationale Kim Chang-ryong. Ce dernier a jeté l’éponge le 27 juin, à savoir 26 jours avant la fin de son mandat, pour s’insurger contre la fondation d’un département chargé du contrôle sur la police au sein du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité.
Yoon Suk-yeol a reporté sa décision à plus tard après le sommet de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (Otan) qui s’est tenu la semaine dernière en Espagne. Le chef du ministère en question Lee Sang-min lui a demandé d’accepter le départ de Kim. Il a aussi recommandé Yoon Hee-keun, commissaire général adjoint de l'Agence nationale de police, comme son successeur. Une proposition acceptée.
Le candidat n’a pas tardé à former une équipe avec près de dix personnes afin de préparer son audition de confirmation à l’Assemblée nationale. Il est diplômé de l’Ecole nationale de police, une décision inattendue d’autant que le gouvernement ambitionne de mettre fin au monopole des postes de haut rang dans l’organisme par ses anciens élèves.
Selon le ministre, Yoon Hee-keun dispose de nombreuses expériences concernant le renseignement, la sécurité et la police autonome, et a un leadership suffisant pour diriger 140 000 agents de police.