Le président de la République rentre aujourd’hui, après avoir participé, à Madrid, au sommet de l’Otan, qui a invité cette année ses quatre partenaires de l’Asie-Pacifique, dont la Corée du Sud.
Avant de quitter la capitale espagnole hier, Yoon Suk-yeol a passé la journée à rencontrer en tête-à-tête les Premiers ministres tchèque, canadien et britannique, ainsi que le secrétaire général de l’Alliance atlantique.
Les discussions entre le dirigeant sud-coréen et le chef du gouvernement tchèque Petr Fiala ont porté pour l’essentiel sur la coopération en matière de nucléaire civil. Le premier a sollicité le second de faire en sorte que les entreprises du pays du Matin clair prennent part, elles aussi, au projet de construction d’une nouvelle unité à la centrale de Dukovany. Sans oublier le soutien à la candidature de la ville de Busan pour l’Exposition universelle de 2030.
Fiala a répondu être bien au courant des technologies et des expériences des firmes sud-coréennes de la filière atomique.
Et au cours de l’entretien avec le leader canadien, le président Yoon a affirmé croire que Séoul et Ottawa pourront élargir leur coopération économique, en particulier dans les industries du futur comme l’intelligence artificielle et l’énergie. Justin Trudeau, lui, a souligné que la Corée du Sud était un important partenaire du Canada. Les deux hommes se sont alors engagés à concrétiser également la collaboration entre leurs pays en matière d’approvisionnement en métaux comme le lithium et le nickel.
Le numéro un sud-coréen et le Premier ministre britannique Boris Johnson ont quant à eux adopté « le Cadre Séoul-Londres », qui englobe la vision des relations bilatérales pour l’avenir. Les deux leaders ont aussi échangé sur de nouveaux enjeux économiques et commerciaux. Il a également été question de la coopération dans le secteur des centrales atomiques.
Yoon a par ailleurs fait part à tous ces interlocuteurs de la politique nord-coréenne de son administration et les a exhortés à la soutenir.
Enfin, sa brève conversation avec le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg a elle aussi été consacrée à la question liée à la péninsule et aux autres défis mondiaux.