Comme annoncé, l’administration de Yoon Suk-yeol a dévoilé aujourd’hui les grandes lignes de ses politiques économiques. Elles comprennent une panoplie de mesures.
Afin de les mener à bien, le gouvernement a revu à la baisse sa prévision de croissance et à la hausse à la fois celle de l’inflation : respectivement à 2,6 % et à 4,7 % pour cette année, et à 2,5 % et à 3 % pour 2023. Il a également été décidé de baisser de 30 % les taxes sur les carburants jusqu’à la fin de l’année. A l’origine, cette mesure devait être terminée fin juillet. Maintien aussi de la réduction du droit d’accise sur les véhicules écologiques, et ce jusqu’à la fin 2024.
L’exécutif se mobilisera également pour doper les investissements des entreprises et la création d’emplois. Pour cela, il compte abaisser le plafond de l’impôt sur les sociétés de trois points, à 22 %.
Autre décision annoncée. Il s’agit notamment de rationaliser les peines infligées aux entreprises, et ce par l’intermédiaire de task forces en la matière du ministère de la Justice et de l’autorité de supervision de la concurrence. Objectif : ne pas restreindre leurs activités. A cet effet, le décret sur les sanctions en cas d’accidents graves du travail sera amendé.
Le pouvoir envisage aussi d’élargir les mesures incitatives pour les investissements dans les technologies dites de stratégie nationale comme les semi-conducteurs. Concrètement, il fera en sorte qu’un plus grand nombre d’universités créent le département dédié et y accueillent davantage d’étudiants.
Et afin de revigorer le marché des capitaux, la taxation des plus-values boursières est reportée de deux ans. Le gouvernement entend aussi assouplir les réglementations susceptibles d’entraver l’innovation des filières liées aux contenus, au tourisme ou encore à la santé, entre autres.