Les automobilistes sud-coréens souffrent eux aussi de la hausse des prix des carburants, en particulier celle du gazole. Le diesel continue de flamber pour dépasser l’essence.
Les files d’attente s’allongent aux stations-service en prévision de la nouvelle envolée. Inquiets, les clients ne font plus le plein. Le gazole vaut désormais plus de 2 080 wons le litre et l’essence flirte avec ce cap.
En règle générale, la hausse du cours du baril sur le marché international se répercute sur les prix à la pompe en l’espace d’environ deux semaines. Or, le brut continue de bondir et son impact est donc redouté.
L’exécutif continue à travailler à pied d’œuvre pour stabiliser les prix à la pompe. Il a d’ores et déjà abaissé les taxes sur le carburant de 30 %, limite autorisée par la loi concernée, et peut les réduire davantage pour porter le taux jusqu’à 37 %. Si tel est le cas, il y aura l’effet d’une ristourne de 57 wons par litre.
Autre diminution possible. Elle concerne cette fois les droits de douane et les taxes imposées aux importateurs. Là, une remise combinée de 43 wons est prévue.
Le gouvernement fait cependant preuve de prudence, affirmant qu’il ne les étudie pas encore. La raison : si l’essence poursuit son ascension même après l’utilisation de ces réductions, leurs effets disparaîtront rapidement.
Le bond des prix des carburants pèse lourd aussi sur le coût de transport de marchandises, celui de la production d’électricité ainsi que le cours des matières premières des produits pétrochimiques, et accentue par conséquent l’inflation.