Le président de la République a officiellement nommé hier Kim Chang-ki à la tête du Service national des impôts (NTS), et ce suite à l’échec de l’organisation de son audition de confirmation parlementaire.
Yoon Suk-yeol l’avait proposé comme candidat au poste le 13 mai et a soumis trois jours plus tard à l’Assemblée nationale un projet demandant l’approbation de son choix. Cela dit, celle-ci n’est même pas parvenue à lancer un organe chargé de l’interroger. La raison : un bras de fer entre ses deux principaux partis, le Minjoo et le Parti du pouvoir du peuple, autour de la nouvelle composition des commissions permanentes pour la deuxième moitié de la législature, qui vient de commencer.
En attendant, l’échéance de la procédure de la confirmation a expiré le 10 juin. Et le premier patron du fisc de l’administration Yoon est officiellement entré en fonction hier. Il est le premier chef du NTS à le faire sans passer sur le grill. Depuis 2003, les candidats pour diriger les quatre institutions considérées comme étant puissantes doivent subir leur grand oral devant le Parlement. Il s’agit du Service national des impôts, du Parquet général, de la Police nationale et des Services de renseignement.