Le président de la République a laissé entendre aujourd’hui la possibilité d’accorder une grâce à l’un de ses prédécesseurs Lee Myung-bak, actuellement incarcéré pour corruption et détournement de fonds, entre autres. Pourtant, hier, interrogé par des journalistes, Yoon Suk-yeol avait fait preuve de retenue à cet égard. Et, on avait appris le même jour que l’ex-chef de l’Etat conservateur avait récemment demandé une suspension de sa peine.
Yoon a donc fait volte-face et qualifié d’inconvenable de détenir aussi longtemps en prison un ancien dirigeant. Cependant, son entourage a cherché à relativiser ses propos, expliquant qu’il aurait voulu dire par là lancer des discussions sur le sujet en tenant compte de plusieurs facteurs.
Pendant sa campagne électorale, le candidat Yoon mentionnait la nécessité de gracier Lee. Il est maintenant évoqué la possibilité pour lui de le faire à l’occasion du jour de la Libération, célébré le 15 août.
Même son de cloche du côté du Parti du pouvoir du peuple (PPP), la formation au pouvoir. Le patron de son groupe parlementaire Kweon Seong-dong a rappelé que tous les pouvoirs précédents ont accordé une telle amnistie au cours de la première année de leur quinquennat pour l’unité nationale.