Le ministère de l'Education devrait fournir des ressources humaines aux domaines scientifiques et technologiques. Le président sud-coréen l'a ordonné à ce dernier lors de la réunion ministérielle tenue mardi dernier, en déclarant que sinon, il fera l'objet d’une réforme, voire d’une suppression.
Un officiel du bureau présidentiel a ainsi expliqué la volonté de Yoon Suk-yeol de renforcer le rôle du ministère dans la formation des talents nécessaires aux industries de pointe sur lesquelles le pays mise.
Selon le fonctionnaire, le chef de l’Etat a souligné que la prospérité du secteur des semi-conducteurs dépend du bon fonctionnement du ministère, dont le rôle principal est de fournir des jeunes bien formés. Il a également demandé l’étroite coopération des ministères de l'Industrie, des PME et des Start-up, et des Sciences et des TIC.
Toujours d'après ce responsable, face aux problèmes soulevés par les ministres, le président Yoon a répondu que pour gagner cette guerre des semi-conducteurs, il faudrait dégager toutes les barrières dont le règlement sur l'effectif des universités métropolitaines, et mener une réforme ambitieuse si nécessaire.
Et sans tarder, le vice-ministre de l’Education a annoncé hier devant des journalistes que les consultations venaient d’être entamées pour lever certaines limites sur l’effectif universitaire. Le ministère autorisera donc, sous certaines conditions, la demande des établissements souhaitant accueillir plus d’étudiants dans la filière des semiconducteurs.