Aux législatives partielles du 1er juin, sept députés ont été élus. L’attention des médias s’est tournée vers l’un d’entre eux. Il s’agit de Lee Jae-myung, le rival malheureux de Yoon Suk-yeol à la présidentielle de mars.
Plébiscité dans la circonscription de Gyeyang à Incheon, il est apparu aujourd’hui au Parlement pour la première fois depuis le scrutin.
Interrogé par des journalistes sur sa responsabilité de la défaite de sa formation, le Minjoo, aux élections locales qui ont été organisées le même jour, il s’est contenté de répondre continuer à écouter humblement les avis des sud-Coréens, de ses partisans et des membres de son parti. Pour rappel, il avait dirigé la campagne de ces consultations.
Cet ancien gouverneur de la province de Gyeonggi a aussi fait preuve de retenue à la question de savoir s’il briguera la présidence du Minjoo lors de sa convention nationale en août. La principale force de l’opposition convoque d’ailleurs cet après-midi l’assemblée générale de ses élus pour débattre de la création d’un nouveau comité d’urgence qui la dirigera jusqu’au choix de son nouveau patron.
Dans le camp d’en face, le Parti du pouvoir du peuple (PPP) connaît une petite querelle entre son jeune patron Lee Jun-seok et ses détracteurs. Actuellement Lee est en visite en Ukraine. Un déplacement critiqué par un de ses députés Chung Jin-suk. Celui-ci lui a également reproché d’avoir désigné un de ses proches à la tête d’une circonscription à Bundang en banlieue sud de Séoul. Un poste avantageux pour obtenir l’investiture du parti pour les prochaines législatives.
Les partisans du numéro un du mouvement n’ont pas tardé à réagir pour dénoncer une attitude différente de celle d’avant les récentes élections. Ahn Cheol-soo, lui aussi élu aux législatives partielles, était également présent aujourd’hui à l’Assemblée nationale.