L’Assemblée nationale n’est toujours pas parvenue à entamer le processus de confirmation de Park Soon-ae, Kim Seung-hee et Kim Chang-ki, proposés le mois dernier par le président de la République pour diriger respectivement le ministère de l’Education, celui de la Santé et du Bien-être social et le Service national des impôts (NTS).
A l’origine de cette situation extraordinaire, le bras de fer entre ses deux principaux partis autour de l’élection du nouvel occupant du perchoir et de la nouvelle composition des commissions permanentes pour la seconde moitié de la législature de quatre ans, la première ayant expiré le 29 mai.
Le Minjoo, la première formation de l’Hémicycle, mais dans l’opposition, demande d’élire d’abord le président et les deux vice-présidents du Parlement, puis d’organiser les auditions des trois candidats. En revanche, le Parti du pouvoir du peuple (PPP), au pouvoir, persiste à exiger de désigner en premier lieu ceux qui dirigeront les commissions. Chaque camp revendique la tête de la commission de la législation et des affaires juridiques, qui joue un rôle capital dans l’adoption de projets ou de propositions de lois.
Dans ce contexte, Park fait l’objet d’une vive polémique, puisqu’en 2001, elle avait été interpellée pour conduite en état d’ébriété, mais le tribunal lui a finalement rendu une décision d’ajournement. Quant à Kim Seung-hee, elle est soupçonnée d’être impliquée dans des pratiques immobilières illégales.
Il est par ailleurs évoqué la possibilité pour le chef de l’Etat de nommer officiellement Kim Chang-ki à la tête du NTS, le premier délai de son audition à l’Assemblée ayant déjà expiré le 4 juin.