Les élections locales du 1er juin se sont soldées par une victoire écrasante du parti au pouvoir selon les résultats définitifs publiés hier. Le président de la République Yoon Suk-yeol a été interrogé en la matière lorsqu’il était sur le chemin de son bureau ce matin. Mais il n’a pas voulu s’exprimer sur le triomphe politique.
Une journaliste a répété au dirigeant l’opinion générale : « le score remarquable aux élections locales va fournir une belle force motrice à la gestion des affaires de l’Etat ». En réponse, le chef de l’Etat a préféré dire : « Vous n’entendez pas le claquement des fenêtres de notre maison et le bruissement des branches d’arbres dans notre cour ? Notre cour se retrouve dans une zone de tempête, comme par exemple la crise économique. »
Avec cette métaphore, Yoon a laissé entendre qu’il serait plus urgent de faire face à cette période critique en jugulant notamment la flambée des prix de consommation. D’ailleurs, sa porte-parole avait déjà dit interpréter les résultats dans le même esprit. Selon elle, les électeurs demanderaient ainsi au gouvernement de sauver l’économie et de mieux s’occuper de la vie quotidienne du peuple.
Par ailleurs, le numéro un du pays s’est dit ouvert pour rencontrer les dirigeants du parti au pouvoir et des formations de l’opposition pour travailler main dans la main. Mais il faudra attendre fin juin pour organiser une telle réunion car la direction du Minjoo a démissionné collectivement afin d’assumer entièrement sa responsabilité de la défaite aux élections d’avant hier.
Le président s’est dit aussi prêt à recevoir les nouveaux maires et gouverneurs des 17 grandes villes et provinces, mais à une date bien ultérieure, une fois qu’ils auront fait l’état de lieux de leurs collectivités locales respectives.