Aujourd’hui, les sud-Coréens sont appelés aux urnes pour les élections locales, le renouvellement de leur rectorat d’académie et les législatives partielles. Le nombre d’électeurs s’élève à un peu plus de 44,3 millions. Et ils doivent choisir leurs futurs gouverneurs de provinces et maires de grandes villes, conseillers municipaux et provinciaux ainsi que recteurs d’académie. Sept députés sont également à élire.
C’est à 6h du matin que les 14 465 bureaux de vote à travers tout le territoire ont commencé à accueillir les citoyens. A chaque heure pile, la Commission électorale nationale (NEC) fournit le taux de participation. Et à 15h, il s’est élevé à 43,1 %. C’est 7 points de moins par rapport à il y a quatre ans, à la même heure. Notons que depuis 13h, ce chiffre comprend le vote anticipé déroulé vendredi et samedi derniers. Le taux électoral de ces deux jours de scrutin a été de 20,62 %. C’est un niveau jamais atteint dans l’histoire.
Le taux final va-t-il alors dépasser les 60,2 % des dernières élections locales ? Il faut patienter pour le savoir, puisqu’il reste encore un peu moins de trois heures pour voter. En effet, les citoyens « ordinaires » ont jusqu’à 18h pour glisser leurs bulletins. Ils sont au nombre de sept ou de huit selon les régions. C’est dans celle où on doit élire un député qu’on en reçoit un de plus. Crise sanitaire oblige, les patients atteints du COVID-19 sont invités à exercer leur droit civique entre 18h30 et 19h30.
Les dépouillements doivent débuter aux alentours de 20h et ce n’est que vers minuit qu’on connaîtra les noms des vainqueurs. Pour les impatients, la KBS annoncera à 19h30, avec deux autres chaînes de télévision terrestres, MBC et SBS, les tendances à la sortie des urnes.
Comme les élections de ce 1er juin se déroulent seulement 22 jours après l’arrivée au pouvoir du chef de l’Etat Yoon Suk-yeol, ces dernières sont considérées comme une « prolongation » de la présidentielle. Le Parti du pouvoir du peuple (PPP), la formation conservatrice au pouvoir, ambitionne de remporter neuf à 10 des 17 sièges de gouverneurs de provinces et maires de grandes villes. Le Minjoo, le principal parti de l’opposition de centre-gauche, en espère pour sa part, sept ou huit.
Les yeux sont surtout rivés vers la province de Gyeonggi, qui entoure Séoul, où l’ancien vice-Premier ministre Kim Dong-yeon s’est porté candidat du Minjoo au poste de gouverneur contre Kim Eun-hye du PPP, l’ex-parole de Yoon Suk-yeol.
A suivre de près également si Lee Jae-myung, le candidat malheureux à la dernière présidentielle, va être élu député à Incheon et réussir ainsi à poursuivre sa carrière politique.