C’est demain que les sud-Coréens vont aux urnes pour les élections locales, les législatives partielles et le renouvellement de leur rectorat d’académie. Aujourd’hui, c’est donc le dernier jour de la campagne officielle qui a duré 13 jours.
A la veille des scrutins, les partis politiques jettent leurs dernières forces dans la bataille pour convaincre les indécis : le Minjoo, la principale force de l’opposition, qui est la première formation du Parlement, notamment dans la province de Chuncheong dans le centre du territoire, et le Parti du pouvoir du peuple (PPP), au pouvoir, dans celle de Gyeonggi qui entoure Séoul.
Le directeur de campagne du Minjoo Lee Jae-myung, le rival malheureux de Yoon Suk-yeol à la présidentielle de mars, lui, doit mener sa dernière campagne dans la circonscription de Gyeyang à Incheon, où il se porte lui-même candidat pour devenir cette fois député. Le patron du groupe parlementaire de son mouvement projette de faire de même dans la capitale pour appeler ses électeurs à voter Song Young-gil, le prétendant du parti à la mairie de la capitale.
Dans le camp d’en face, les deux co-directeurs de campagne du PPP entament leur dernière journée dans le Chungcheong du Nord avant de regagner Suwon tard dans la soirée, afin d’y tenter de conquérir le cœur des électeurs pour la candidate de leur formation au poste de gouverneur du Gyeonggi, Kim Eun-hye, qui est au coude-à-coude avec son adversaire du Minjoo, Kim Dong-yeon.
Le numéro un du PPP essayera de rassembler les électeurs de Jeju. Lee Jun-seok doit alors fustiger la dernière promesse polémique de Lee Jae-myung, qui s’est brutalement engagé à relocaliser l’aéroport de Gimpo, près de Gyeyang, pour y aménager un vaste complexe d’appartements. Une promesse qui fait réagir notamment les habitants de cette île, à l’extrême sud-ouest de la péninsule, de crainte que le projet, en cas de sa réalisation, n'impacte le tourisme insulaire.