Séoul tente de calmer le jeu, face à l’opposition de Pékin à sa participation au Cadre économique de l’Indopacifique (IPEF).
Le Bureau présidentiel de Yoon Suk-yeol a annoncé hier que ce projet n’avait rien à voir avec la Chine et que la Corée du Sud était entrée en discussions avec celle-ci pour lancer de nouvelles négociations visant à compléter leur accord bilatéral de libre-échange.
Le premier conseiller adjoint à la sécurité nationale est allé plus loin pour préciser que l’IPEF est un nouveau partenariat de coopération économique et commerciale de la région et que ce dispositif cherchera aussi à discuter avec l’empire du Milieu, non seulement du marché des services, de la promotion des investissements, mais aussi des moyens de mieux gérer les chaînes d’approvisionnement mondiales.
Selon Kim Tae-hyo, il ne s’agit donc pas d’un « découplage hostile », les mots évoqués par le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi lors de son entretien en visioconférence lundi avec son nouvel homologue sud-coréen Park Jin.
A propos des négociations Séoul-Pékin en vue de compléter leur traité commercial, le conseiller présidentiel a souligné que le pays du Matin clair déploierait ses efforts pour élargir les intérêts mutuels des deux nations.