L’aventure ministérielle aura duré seulement trois semaines. Soupçonné d’avoir trempé dans plusieurs affaires louches, Kim In-chul a finalement jeté l’éponge.

Choisi le 13 avril par le président élu Yoon Suk-yeol au poste de vice-Premier ministre aux affaires sociales et de ministre de l’Education, il a annoncé aujourd’hui le retrait de sa candidature. Son audition de confirmation au Parlement devait avoir lieu ce vendredi.

Dans une conférence de presse, cet ancien président de l’université Hankuk des études étrangères a fait son mea culpa. Effectivement, il a affirmé avoir voulu servir l’Etat, mais qu’il n’était pas à la hauteur des attentes des sud-Coréens. Avant de souhaiter beaucoup de succès au gouvernement de celui qui l’avait proposé comme prochain ministre.

Plusieurs soupçons pesaient contre Kim. Il est suspecté notamment d’avoir abusé de son influence en vue de faire bénéficier à ses deux enfants du programme Fulbright, un système américain de bourses d’étude très convoité pour les étrangers, alors qu’il dirigeait l’association des anciens étudiants lauréats sud-coréens.

D’autres allégations de corruption sont également portées à son encontre. Elles concernent le plagiat de thèses, des conflits avec les étudiants lorsqu’il était à la tête de l’université Hankuk ou encore le détournement d’argent public.

Kim est le premier des 18 ministres désignés par Yoon Suk-yeol à s’être retiré.