Le chef de l’Etat a tenu à répondre en personne, via une vidéo, aux dernières pétitions auprès de la Maison bleue qui ont récolté plus de 200 000 signatures. L’une de ces requêtes s’oppose vivement à une éventuelle grâce présidentielle pour Lee Myung-bak, l’ancien président condamné et emprisonné pour corruption et détournement de fonds public.
Concernant ce dossier, Moon Jae-in a dit qu’il ne pouvait que donner une réponse de principe pour le moment. L’occupant de la Cheongwadae a cité l’auteur de la pétition soulignant la nécessité d’imposer une punition sans merci contre tout crime de corruption politique et remettant en cause l’attitude de Lee Myung-bak qui n’a pas fait son mea culpa.
Le président de la République a dit que de nombreux citoyens sont du même avis et s’opposent à cette grâce mais qu’au contraire autant d’habitants sont également favorables à l’amnistie au nom de l’unité nationale. Ainsi, il a déclaré qu’il prendrait une bonne décision en prenant en compte « la justice légale » et « le consensus national ».
Ainsi, le président a réitéré la même position qu’il a prise lundi lors de sa dernière conférence avec des journalistes à la Cheongwadae.
Moon Jae-in devrait trancher bientôt sur le dossier épineux étant donné que son mandat se termine le 9 mai prochain. Il s’agira d’accorder ou non sa dernière amnistie pour des figures politiques emblématiques toujours en prison, non seulement l’ex-président Lee Myung-bak chez le camp conservateur mais aussi Kim Kyoung-soo, l’ancien gouverneur de la province de Gyeongsang du Sud, du côté du parti Minjoo.