L’entourage du président élu Yoon Suk-yeol s’est lui aussi exprimé sur les deux amendements controversés visant à réduire les pouvoirs du Parquet.

Hier, le secrétaire général du prochain chef de l’Etat, Chang Je-won, a proposé d’organiser un référendum pour consulter les citoyens sur les deux textes, le jour des élections locales prévues le 1er juin. Pourtant, le futur président ne semble pas nécessairement partager une telle position. En répondant hier aux questions des journalistes, il a en effet affirmé que ce dossier ne relevait pas de lui mais bien de son parti.

Sans surprise, cette idée a fait réagir violemment le camp d’en face. Le Minjoo, la formation au pouvoir, l’a qualifiée d’anticonstitutionnelle.

Dans ce contexte, la Commission électorale nationale (NEC) a tranché la question : le référendum est impossible selon la loi concernée actuellement en vigueur.

Chang a violemment réagi à la position de la NEC. Il a dénoncé un abus d’autorité.

Par ailleurs, le comité de transition de Yoon et le Parti du pouvoir du peuple (PPP), la future formation présidentielle, ont coordonné pour la dernière fois les 110 projets phares du prochain quinquennat, qui seront dévoilés dans les jours à venir.