Le gouvernement est revenu sur sa position initiale pour accepter finalement la demande de l’administration américaine qui vient au secours de l’Europe, très dépendante du gaz russe.
Le ministère de l’Industrie et de l’Energie a annoncé hier avoir décidé de lui fournir une partie de son stock de gaz naturel liquéfié (GNL) dans la mesure où cette expédition n’impacte pas l’approvisionnement national et le prix du produit. Sans en préciser pour autant la quantité exacte ni la date, de peur que cela ne perturbe la signature des futurs contrats d’achat de GNL.
Les professionnels du secteur estiment eux aussi que l’hiver étant passé, le pays dispose désormais de certaines réserves, bien que leur quantité ne soit pas importante.
A ce propos, l’agence de presse Reuters a elle aussi rapporté, en citant une source anonyme, qu’à la demande des Etats-Unis ou des pays européens, la Corée du Sud transférerait une partie de ses importations au Vieux Continent jusqu’à l’été.
De fait, après l’invasion russe de l'Ukraine en février dernier, Washington avait demandé à Séoul et à Tokyo de partager leurs stocks pour venir en aide à l’Europe. Une demande à l’époque refusée par le gouvernement sud-coréen. En revanche, l’administration nippone l’a acceptée, ce qui aurait amené Séoul à rétropédaler.