L'adhésion de la Corée du Sud à l'Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) sera une opportunité pour les industries de l'acier et du textile tout comme pour le secteur numérique. En effet, le gouvernement envisage de soumettre sa candidature à cet organisme très prochainement.
Ce sont les pronostics présentés par les industriels du pays lors de la réunion organisée hier par le ministère de l'Industrie, du Commerce extérieur et de l'Energie. Quinze organismes économiques dont la Chambre de commerce et d'industrie de Corée, l'Association coréenne du commerce extérieur (Kita) et la Fédération coréenne des PME (Kbiz), et le ministère des PME et des Startups y étaient présents.
Le milieu industriel sud-coréen s'est ainsi attendu à ce que ce traité permette aux différents secteurs tels que celui de l'acier et du textile de booster leurs exportations. Les acteurs sud-coréens auront ainsi plus de compétitivité par rapport au Japon dans de nombreux marchés dont le Mexique, le Vietnam et la Malaisie.
Côté numérique, les petites entreprises à forte croissance notamment de la santé, de la finance et de l'éducation en ligne pourront elles aussi bénéficier de cet accord commercial qui garantit la libre circulation des données, grâce aux nouvelles normes du commerce numérique élaborées au sein du traité.
En plus, une fois devenue membre du PTPGP, la Corée du Sud s'intégrera à la chaîne d'approvisionnement de l'Asie-Pacifique et pourra renforcer la stabilité de cette chaîne en général.
Le seul bémol, c'est l'éventuel désavantage que pourraient subir les industries de la machinerie, de la chimie fine et des pièces automobile, des secteurs où existe encore un grand écart technologique entre le pays du Matin clair et ’Archipel.