A l’Assemblée nationale, le torchon continue de brûler entre les deux partis rivaux sur la réforme du Parquet.
Le Minjoo, le parti au pouvoir, et le PPP, la première force de l’opposition, campent toujours sur leur position respective. Le premier est déterminé à adopter les amendements de compromis proposés vendredi dernier par le président du Parlement, Park Byeong-seug.
Et le second continue de demander de les revoir pour permettre aux procureurs d’enquêter toujours sur les crimes impliquant les fonctionnaires et liés à des élections, des prérogatives dont le ministère public ne pourra plus bénéficier, selon la proposition de l’occupant du perchoir. Pourtant, les deux formations avaient toutes deux accepté le compromis vendredi.
Leurs députés membres de la commission compétente, celle de la législation et des affaires juridiques, continuent d’en débattre, sans pour autant parvenir à s’entendre.
Dans ce contexte, le patron du groupe parlementaire du Minjoo s’en est pris au prochain président Yoon Suk-yeol. Selon Park Hong-keun, le PPP aurait changé son fusil d’épaule en fonction de la volonté de cet ancien procureur général devenu homme politique.
Le numéro un de l’Hémicycle a réuni les chefs de file des deux formations pour tenter de les convaincre de nouveau de trouver une sortie à la crise.