Le prix de l’huile de palme à l’importation a atteint le mois dernier son plus haut niveau, dépassant pour la première fois la barre des 1 400 dollars par tonne. Il risque de grimper davantage suite à une récente décision de l’Indonésie d’interdire les exportations de cette huile. Par conséquent, des craintes liées à des effets collatéraux comme l’augmentation des prix des snacks et des nouilles instantanées, se sont renforcées.
Selon le service sud-coréen des douanes, la Corée du Sud a importé en mars 62 192 tonnes d’huile de palme pour une valeur de 90 millions 380 mille dollars. Ainsi, le prix de l’huile de palme a atteint 1 453 dollars par tonne. Sachez que le seuil des 1 400 dollars par tonne n’a jamais été atteint depuis l’établissement des statistiques en la matière en janvier 2000. Il s’agit d’une hausse de 40,6 % en glissement annuel. Comparé au prix en mars 2020, au début de la pandémie du COVID-19, le prix de l’huile de palme par tonne a progressé de 95,1 %.
Dans ce contexte, l’Indonésie, le plus grand producteur mondial d'huile de palme, vient de décider de suspendre ses exportations d’huile de palme et autres huiles végétales à compter du 28 avril. D’où l’inquiétude sur les prix qui flambent.
Pour rappel, l’huile de palme est une huile végétale extraite par pression à chaud de la pulpe des fruits du palmier à huile. Elle est non seulement utilisée comme huile de cuisson mais aussi comme matière de base pour des produits cosmétiques et des lessives, etc.
La plupart des entreprises alimentaires sud-coréennes dispose d’une réserve pour courir leurs besoins durant trois à quatre mois. Mais si la flambée des cours de l'huile de palme se poursuit, elles seront obligées de revoir à la hausse les prix de leurs produits.