Le président élu multiplie ses visites dans le pays avant même sa prise de fonction. Hier, Yoon Suk-yeol s’est rendu à Jeonju et à Gwangju dans le sud-ouest du territoire. L’occasion pour lui de rappeler la priorité numéro un de son futur gouvernement : améliorer le niveau de vie du peuple.
Afin de la concrétiser, le prochain chef de l’Etat s’est engagé à alléger ou à supprimer les réglementations existantes empêchant toutes les entreprises, qu’elles soient sud-coréennes ou étrangères, de mener leurs activités dans le pays. Selon lui, l’Etat n’aura qu’à percevoir des impôts.
A Jeonju, Yoon a promis de faire en sorte que les projets phares de la province de Jeolla du Nord, à laquelle appartient la ville, soient réalisés comme le souhaitent ses habitants. Il s’agit notamment de faire du polder géant de Saemangeum une plaque tournante de l’économie de la région et de créer un pôle des banques d’investissement.
Et à Gwangju, cet ancien procureur devenu homme politique a réaffirmé que son administration aiderait cette grande ville à se transformer en cité de l’intelligence artificielle et en Sillicon Valley sud-coréenne.
Aujourd’hui, Yoon est attendu à Busan et dans plusieurs autres villes de sa province proche, celle de Gyeongsang du Sud. Ses déplacements et ses promesses ne sont cependant pas vus d’un bon œil par ses détracteurs, qui dénoncent une tournée de campagne dans la perspective des élections locales du 1er juin. L’entourage du futur président a aussitôt défendu une simple confirmation des engagements de Yoon pendant sa propre campagne.
Par ailleurs, le comité de transition de ce dernier étudie désormais la possibilité de choisir l’actuelle résidence officielle du ministre des Affaires étrangères comme celle du prochain dirigeant. Elle est située dans le même arrondissement que les locaux du ministère de la Défense, où siègera la future présidence de la République.